« Nous sommes le jour « J ». Incroyable mais vrai, on a fini. Tout est installé, câblé, branché, les panneaux sont tous bien accrochés sur les tôles des toits. On vient nous dire que ce soir, une fête au village est organisée pour célébrer l’événement. On a vu passer des hommes avec d’énormes branches de bananiers qu’ils sont allés planter près de l’école et à l’entrée des bâtiments d’en haut. Ça y est, c’est fixé, c’est à 17 h que l’on va remettre le chantier aux villageois, juste avant que la nuit tombe. En attendant, on a quartier libre : farniente, randonnées dans les montagnes, baignades dans les cascades, un tour dans le village…
Les officiels sont là : le maire, le colonel (un ancien pilote, du temps où Madagascar avait une armée de l’air, nous a-t-on raconté), les représentants de l’association Zoma, binôme de l’association Avana, M. Richou… Vient le moment solennel des signatures. Ce papier confirme que le travail attendu a été fait et que la livraison du chantier a bien eu lieu le samedi 18 mars. Gros applaudissements.
Le compte à rebours commence… « Le visage des villageois quand tout s’est éclairé ! Pour la première fois, ils avaient de la lumière », se rappellent Thomas P. et Lucas.
On a ensuite offert les cadeaux que l’on avait apportés pour l’école, les nôtres et ceux de Cœur de France et Cœur d’Afrique, ceux de la Banque populaire. Ensuite, le colonel nous a entraînés vers les palmiers pour couper le ruban. Il en a coupé un morceau pour le lycée.
Puis, dimanche est venu le jour du départ, le moment le plus triste de la semaine. « C’était émouvant. Il y avait des enfants qui pleuraient, ils suivaient le camion, dit Benoît. On a regardé devant pour ne pas les voir derrière nous. »
Source : La nouvelle république – 25/03/2017
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