Après le Cambodge en 2014, les lycéens romorantinais vont cette fois se rendre à Madagascar pour apporter l’eau et l’électricité dans deux villages.
La dernière mission humanitaire du lycée professionnel Denis-Papin remonte à deux ans, au Cambodge pour apporter l’électricité dans une école. Suffisamment loin pour que l’établissement romorantinais souhaite repartir au contact de populations pour qui l’électricité n’est pas systématique.
Du 9 au 25 mars, huit lycéens de 1e bac pro Maintenance des équipements industriels (MEI) et Préparation et réalisation d’ouvrages électriques (Pro Elec) se rendront à Madagascar, à 100 km d’Antanarive environ, dans le district d’Ankazobe. Leurs missions les conduiront dans deux villages érigés pour accueillir les populations migrantes issues des grandes villes.
Dans le premier, Ankazomarnitra, les lycéens romorantinais devront apporter l’électricité et installer des panneaux photovoltaïques au sein d’une école gérée par l’association Avana, du CP à la 3e. Sur place, est également prévue la mise en place d’une formation professionnelle d’installateurs de panneaux photovoltaïques.
Distant d’une trentaine de kilomètres, le second village, Antakavana, devra quant à lui être desservi par l’eau potable grâce à l’installation de canalisations. Ces différentes missions ne pourront peut-être pas toutes être menées à terme, en fonction de l’avancée des travaux sur place.
Les huit élèves participants ont été « sélectionnés parmi les volontaires et par les professeurs », souligne Anne-Marie Lannegrand, enseignante de lettres-histoire qui encadrera le groupe avec Norredine Mekki, de maintenance équipements industriel, le même binôme qui était parti au Cambodge en 2014. L’équipe pourra compter sur le soutien de trois ingénieurs d’Energy Assistance et Aquassistance, les branches associatives et humanitaires du groupe Engie.
Un appel aux dons pour boucler le budget
Soutenu financièrement par la Région et le Rotary, le lycée Denis-Papin recherche toujours des sponsors et mécènes pour parvenir à boucler son budget d’ici le mois de février. « On est 10 et on n’a pas encore les billets d’avion, il nous faudrait encore 2.000 euros », calcule Anne-Marie Lannegrand à quelques jours d’engager la vaccination des futurs voyageurs. Faute de budget suffisant le lycée a déjà été contraint de revoir sa mission humanitaire à la baisse en passant de trois semaines à quinze jours de présence sur place et de quinze à huit élèves participants.
Les personnes qui souhaitent donner un coup de pouce au projet peuvent le faire via la Maison des lycéens, du lycée Denis-Papin, 46, rue de la Deniserie, tél. 02.54.95.62.50.